Les placements admissibles dans un REER sont les mêmes que ceux admissibles dans un CELI:
- Argent en espèces et dépôts
- Titres cotés en bourse
- Fonds de placement
- Titres de créance
- Bons de souscription et options
- Contrats de rente
- Lingots d’or ou d’argent
- Placements dans des petites entreprises admissibles
Pour savoir comment un REER peut s’intégrer dans votre plan financier, consultez un planificateur financier indépendant.
Dans quels placements devrait-on investir dans un REER?
Si un investisseur doit choisir la répartion de ses placements entre le REER, le CELI et ses comptes non enregistrés, il devrait prioriser les placements qui génèrent du revenu de dividende américain et du revenu d’intérêt.
Les placements qui génèrent du revenus de dividende étranger font l’objet d’une retenue à la source de 15%. D’abord, si ces placements sont détenus dans un compte non enregistré, la retenue sera récupérée par un crédit d’impôt. Ensuite, s’ils sont détenus dans un CELI, la retenue ne pourra pas être récupérée, puisque les revenus de placements du CELI sont non imposables. Il faut donc éviter à tout prix ce type de placements dans un CELI.
Finalement, puisque le fisc américain reconnaît le REER canadien comme véhicule de placement à titre d’épargne-retraite, la retenue est exemptée. L’investisseur peut donc encaisser 100% de ses revenus de dividendes américains lorsqu’ils sont versés au REER, bénéficiant ainsi du rendement sur le réinvestissement total de ceux-ci.
Si le contribuable a toujours de la place dans son REER, en plus des titres à dividendes américains, il devrait ensuite prioriser les placements qui génèrent du revenu d’intérêt. Puisque ce type de revenu est imposable au taux marginal et n’est pas assujetti à des crédits d’impôts comme les revenus de dividendes, l’investisseur peut en bénéficier à l’abri de l’impôt, tant que les placements sont détenus dans le REER.